Le ballon captif

de la Porte Maillot

  Neuf plaques positives sur verre (format 8x10cm) anonymes et non datées, illustrent un vol en ballon-captif autour des années 1900. Les Normaliens sont reconnaissables à leur canotier,

et leur professeur à sa montre à gousset.

L’aérostat est l’ancien “Méditerranée” du comte Henry de la Vaulx, dont “l’aérodrome” se situait à l’angle de l’avenue de la Grande Armée et de la rue de la Révolte, à Neuilly, derrière l’enceinte militaire, devant la façade actuelle du Palais des Congrès.

• On remarquera la barrière des “fortifs” dans l’avenue, les lignes du tramway, le câble qui maintient le ballon captif.

Le quartier a considérablement changé depuis lors, avec la destruction des «fortifs», l’édification des Habitations à Loyer Modéré et le percement du périphérique !


Aux périodes fastes des expositions universelles de 1867 à 1900, l’attrait pour le ballon fut très exploité et il y eut jusqu’à six “aérodromes” en 1900.


Le Paris assiégé de 1870 les employait pour garder le contact avec la province, ainsi Gambetta s’envola pour rejoindre le Gouvernement Provisoire réfugié à Tours mais le vent l’emporta vers le nord ... Un monument en bronze fut élevé à la gloire de ces aérostiers à la porte des Ternes, sculpté par Bartholdi en 1906. Les Occupants en récupérèrent le bronze en 1942.


• Qu’advient-il lorsqu’un “ballon-captif” n’est plus “captif” ?

En juillet 1904, les neuf passagers du ballon «Méditerranée», ainsi que le capitaine de l’aérostat, ont pu en vivre les péripéties en direct. Le câble ayant rompu sous la force du vent soufflant en tempête, ils sont montés à 4 000m d’altitude, avant de redescendre bien vite dans le XVè arrondissement, sains et saufs !


Article du journal “La Liberté” de Fribourg, daté du 27/7/1904 dans le diaporama


La Vasque olympique

à la Porte Maillot ?


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